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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog ça s'est passé à ... sainte-hermine ( h istoires a necdotiques du p ays de s ainte- h ermine, et autres lieux alentour) présentation blog : histoire anecdotes du pays de sainte hermine description : petites histoires et faits divers que vous ne trouverez pas toujours dans vos livres d'histoires ... contact profil name : charles antoine verly à propos : retraité vivant à saint hilaire du bois, je suis toujours prêt à diffuser des informations concernant la région de sainte hermine en vendée. recherche recherche articles récents la réorthe les sarcophages de thiré les fouilles de l'anglée dans les années 60 (suite) les fouilles de l'anglée dans les années '60 histoire de pareds - la jaudonnière - xii histoire de pareds - la jaudonnière - xi histoire de pareds - la jaudonnière - x histoire de pareds - la jaudonnière - ix histoire de pareds - la jaudonnière - viii histoire de pareds - la jaudonnière - vii sommaire sous bénéfice d'inventaire catégories relevé d'archives (20) inventaires (5) anecdotes (4) batiments (3) liens sur des sites informatiques (2) bibliographie (1) thiré (1) abonnement gratuit abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. email liens entre plaine et bocage le site officiel de sainte hermine ça s'est passé à ... saint martin lars en sainte hermine histoire et généalogie 1 2 3 4 > >> 19 août 2015 3 19 / 08 / août / 2015 10:07 la réorthe la réorthe petite commune du canton de sainte-hermine, dont la préhistoire est bien maigre et qui n’a guère que 2.300 ares. elle est voisine de chantonnay et entourée par de nombreuses autres du même canton. elle est aux confins du bocage et de la plaine. le terrain est un peu accidenté. il y a un réel bocage à l’est et au nord-est, et un peu partout des bois-taillis, surtout sur les bords du lay, qui forme la limite occidentale. mais une partie est en plaine, du côté du sud. à l’est et au sud-est, c’est encore un ruisseau qui forme la limite. son altitude descend du nord au sud de 90 m. à 55 m. ! * * * le sous-sol est constitué, au nord et au niveau du bourg, par les terrains anciens, des schiste primitifs ( [1] ), bordés au nord par une lentille de micaschistes, très allongée est-ouest et parallèle à la faille du houiller. c’est la partie bocage. les schistes sont coupés au nord, de l’est à l’ouest, également, par un très long filon de quartz blanc, peu épais, qui forme muraille, et suffit à explique les mégalithes disparus de la contrée. il va de l’assemblée-des-deux-lay vers villeneuve de saint-martin-lars et son ruisseau. il est au sud de la leue. la partie calcaire est du lias inférieur, appliqué sur les terrain anciens, avec inclinaison vers le sud. * * * des trouvailles de silex paléolithiques ont été faites à la réorthe, grâce aux patientes recherches d’un géologue du voisinage, m. rousseau (de sainte-hermine). en effet, il a découvert un grattoir d’époque moustérienne, dans le bois de laugressis (collection p. m. b., n°34). cette pièce est très importante, car elle est caractéristique. il est probable qu’on fera, dans ce quarter, d’autres trouvailles analogues, vu le voisinage de fleuve et l’altitude. en effet, dans le même bois, le même chercheur a ramassé une lame de silex, épaisse d’époque néolithique (collection p. m. b., n°93). on en découvrira certainement d’autres, en cherchant avec soin ( [2] ). d’ailleurs, des haches polies ont été signalées autrefois, pour cette paroisse, par baudry (1872). l’une d’elles, en silex, est dans la collection ballereau, au musée dobrée, à nantes. (parenteau, 1875). l’abbé baudry a écrit ( dict. arch . p. 410) : « on le trouve, au sommet de quelques plateaux, sur la rive gauche du lay. » mais on ne connaît aucun silex du grand pressigny ; aucune hache percée ; aucune hache à bouton ! * * * il ne persiste aucun monument mégalithique. mais il y a un certain nombre de lieux-dits, qui en rappellent indiscutablement l’existence, quoique toutes ces grosses pierre aient désormais disparu. la pée (pierre, en patois) pointue, correspond à un menhir, vu jadis debout encore. de même les garnes étaient des menhirs tombés, quand on les a ainsi dénommées : il y en avait, sans doute, deux ou trois, en ce point situé au sud de féole, sur la route de bordeaux. le chaillou était un monument du même genre, probablement quarts de filon. il est très probable aussi que, dans le champ de la bataille, il devait y avoir plusieurs pierres, sinon des sépultures (soldats pétro morphisés). la folie peut avoir été un dolmen, tout aussi bien qu’un menhir. il n’y a plus rien en cet endroit. * * * aucun vestige d’objet en cuivre, en bronze, ou en fer préhistorique, à la réorthe. il existe une motte , au sud de la commune ; mais on ne sait à quoi, désormais, ce terme correspond exactement. cette motte doit être détruite, au demeurant. le lieu-dit de beaucoup le caractéristique, sinon le plus ancien, de cette paroisse est ingrandes . c’est là une dénomination qui revient souvent. on la trouve en france près de tours, près de candé, près d’argenton, dans l’ouest. au centre et dans l’est, on écrit aiguirande , eygurande , ingraunes , etc. pour le bas-poitou, on trouve : in nemore , iguerando (arch. hist. du poi., i, p.57). c’est certainement là un terme vieux gaulois, dérivé d’ ewiranda , qui signifie limite , le fines latin. le radical rand se retrouve en irlandais ; en breton, on a raun (partie) ; rand en allemand ; randa en catalan, etc. d’ailleurs, on trouve ingrana , ingrannia , etc., voire même igoranda . il y a bien, dans ce mot, l’idée de « frontière » ; mais, comme dans celui d’ ingresserie ( ingressus ), il faut y voir aussi le sens : « endroit où l’on passe cette frontière » ; où l’on entre dans le pays voisin ( ingradere ). il est probable qu’à l’époque gauloise il y eut, à ingrandes, sinon une petite ville, du moins une certain enceinte, ayant joué le rôle de fortification, peut-être à caractère religieux (bois). le lieu se trouve sur un petit affluent du lay, à 2 km. du fleuve. l’ ingresserie est sur le lay même, un peu plus au sud. mais il est probable que la route et le gué se trouvaient st-pierre , dans la commune de st-vincent, sur la rive opposée du fleuve. de nombreux auteurs se sont occupés de cet endroit curieux (ragon. b. s. a. o., 1877-9, p.93 ; rev. arch., 1893 ; bull. de la diana , t. vi, etc). sur la carte spéciale, b. fillon a d’ailleurs indiqué un camp à l’ ingresserie à la limite sud de la commune. il devait y avoir là, jadis, à la frontière constituée par le lay, un centre de civilisation spécial et important. il existe d’autres points, remontant certainement au gaulois, dans cette région. mais ils sont assez difficiles à reconnaître. il est probable, en effet, que les villages dont nous parlerons plus loin, remontent à cette époque. mais, pour l’instant, cela est impossible à prouver, comme pour la forêt . * * * d’ailleurs, on ne signale, chose bizarre, aucune trouvaille gallo-romaine , quoiqu’une voie très importante traversait la commune, comme l’a bien signalé r. valette. on y connaît, en effet, des points appelés : la citadelle , le fort du lay , le plessis , l’hopitault , près d’ingrandes. dans le lit du lay, au dessous de la ferme de st-vincent, on voit les piles d’un pont très ancien, à 150 mètres du pont actuel. non loin de là est la grande croisée . près de la grand’route (st-malo à bordeaux), on a trouvé dans le fossé, le pavé de l’ancienne voie romaine ! cette trouvaille est très probante. * * * au début du moyen-âge, des prieurés furent installés au bourg et à libaud, village situé près du lay. celui de notre-dame de la réorthe, d’origine très ancienne, dépendait du chapitre de luçon. il était non loin de l’église, sans doute, au niveau de la cure. le prieuré de libaud qui est presqu’en chantonnay, dépendait de l’abbaye de la gracisetière. m. de la boutetière en a publié le cartulaire. il n’y a aucun reste de la présence des moines et du couvent de femmes de l’ordr